Je fronçais les sourcils, le vaisseau avait bien atteri mais pourtant cet endroit le paraissait étrange. Je sentis les gens qui me tenaient me lâcher deux secondes, l'un disait : "Aller on le large et on part!"
"-Attend au moin qu'il prenne connaissance des lieux..."
On me soulevait, je ne bougeais pas, les laissant faire. Ils me posèrent sur un sol... Mou? Je regardais mes pieds nus qui senfonçaient légèrement dans le sol. Je regardais autour de moi, mes bras attachés derrière mon dos. Que faisais-je ici? Cette forêt ne m'était pas inconnue mais était trop vide pour être celle que je pensais. Je regardais les hommes qui me déchargèrent comme un colis et me détachèrent les mains. Avant même que je ne pu dire quoi que ce soit, le vaisseau se téléporta. J'avouais ne rien comprendre, mais une chose était belle et bien évidemente : j'étais libre. Je me mis à rire, oui rire. Mais celui-ci sorti hystériquement. Je riais, riais, j'étais content. Je me mis à courir de partout, riant aux éclats. Je reconnu l'endroit facilement : j'étais de retour dans le pays des merveilles... Même si ce lieu n'avait pas du tout sa gaieté et folie d'avant. Je jetais un coup d'oeil à ma droite et vis une porte de bois, oui une porte de bois. Je la poussais et entrais sur une sorte de terrasse. Il y avait une table de bois en plein milieu du lieu. Je claquais des doigts, riant : "Chaises!"
Et des chaises apparurent autour de la table, certaines plus grandes que les autres. Je claquais de nouveau mes doigts et recriais en riant : "Nape!"
Immédiatement un tissu recouvrit la table, sa couleur était rose mais m'importait peu. Je l'installais dans un siège au bout de la table, son tissu égallant la couleur de la nappe. Je m'installais donc confortablement. Je souriais, j'étais dans mon monde, mon lieu de vie depuis ma création. Je levais la tête aux cieux en riant aux éclats, mes yeux se fermant tous seuls pour rire à l'aise. Je ne sais combien de temps j'étais resté là, mais je commençais à me sentir seul. Je regardais la table vide. Soudainement je claquais des doigts et fit apparaitre des tasses regorgeantes d'un liquide rouge. Je bu la tasse devant moi. Une fois le liquide gouté, je ne pus me retenir de prendre de la tasse d'à côté, puis je tournais frénétiquement autour de la table. Faisant jaillir du liquide appétissant de nulle-part. Une fois plein, je léchais mes babines en remuant mon ventre. Je pris une longue respiration et m'installais de nouveau dans le siège rose. Je me sentis de nouveau un peu seul, regardant autour de moi.
Je réfléchis un instant puis éclatais de rire en criant : "Joyeux non-anniversaire!!"
C'est alors qu'un lapin aux grandes oreilles marron tomba sur la chaise à côté de moi, je lui criais : "Joyeux non-anniversaire!!"
Il me regarda et me donna un grand sourire, puis dit : "Mais quelle tenue pour un non-anniversaire!"
Il claqua des doigts et je me retrouvé habillé d'un manteau rouge et d'un pantalon noir. Je souriais, et il fit apparaitre sur ma tête un merveilleux haut de forme. J'applaudissais quand il fit apparaitre une cane de bois noir dans ma main. J'admirais son travail. Je le regardais, lui n'était pas habillé. Je souriais et claquais des doigts. Ainsi je fis apparaitre sur lui des vêtements : dont une veste rouge comme la mienne et un bas noir comme le mien. Je baissais mon chapeau et penchais ma tête dans sa direction. Il fit de même avec sa main et courtoisie.
Je fis apparaitre du liquide rouge dans sa tasse et il me regarda avec de grands yeux ronds.
"On ne boit pas ceci pour un non-anniversaire! Dans ce genre de situation c'est du thé qu'il faut!"
Il fit disparaitre le liquide et fit apparaitre un liquide marron-orangé transparant. Je le regardais, curieux. Il en fit apparaitre dans ma propre tasse. Ce n'était pas aussi goûtu que l'autre liquide mais cela calmait mes nerfs. Je bu énormément, puis le lapin dit : "Le thé est bien mieux pour la santé que le sang! Il faut en boire tous les jours et rien d'autre!"
"-Alors je ne prendrais que du thé et rien d'autre!"
"-Pendant 7 ans?"
"-Pendant 7 ans!"
Nous trinquions quand quelqu'un ouvrit doucement la porte et nous regarda, nous lui criions : "Joyeux Non-anniversaire!!"